▷ LI T’EIH-KUAI » Le plus ancien des huit immortels
Li Tieguai ou Li T’eih-kuai (romanisé du chinois cantonais) est l’un des dieux chinois connus sous le nom de « les huit immortels » et est identifié comme le plus ancien de tous. Comme le reste des huit immortels, Li T’eih-kuai a accédé à la vie éternelle grâce à la pratique du taoïsme.
Les légendes disent que Li était un élève de Maître Laozi, qui était le créateur du taoïsme et que, par conséquent, il a soumis son élève Li à divers défis alors qu’il était isolé dans une grotte en train de méditer. Li T’eih-kuai, en signe de dévotion religieuse, a renoncé à tous ses biens matériels et a consacré plus de la moitié de sa vie à l’autodiscipline de son corps et de son esprit.
Représentation de Li T’eih-kuai
Il est dépeint comme un vieil homme boiteux de mauvaise apparence physique, avec un visage sale, une barbe débraillée et des cheveux sales attachés avec une bande dorée qui représente son immortalité. Il emporte avec lui une béquille en fer qui lui sert de support et une gourde, tous deux remis par son maître Laozi.
Il est généralement considéré comme un dieu irascible et maussade mais en réalité il est bienveillant envers les malades, apportant la guérison à leurs maladies grâce à sa gourde qui est censée contenir un élixir magique capable de guérir toutes les maladies.
Relation avec l’humanité
Li T’eih-kuai est connu pour être fortement lié à la médecine grâce aux pouvoirs de sa gourde. Sa béquille est également connue pour être l’un des symboles encore utilisés aujourd’hui et se retrouve généralement chez les apothicaires de la médecine chinoise plus traditionnelle.
Sa figure représentative d’un mendiant est généralement associée à la lutte pour les droits des pauvres et leurs besoins, ainsi qu’à donner des leçons aux sujets hautains qui désignent et rabaissent les moins fortunés. La popularité de Li T’eih-kuai était basé sur son attitude de faire partie des opprimés même étant plus puissant que ceux qui se considéraient comme les plus forts.